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Construction de maisons : l’adaptation des Français face à un marché en crise

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Les aspirations des Français en matière de logement évoluent rapidement.
En 2024, la construction de maisons individuelles s’adapte aux nouveaux défis économiques.
Hexaom, leader du secteur, révèle des tendances marquantes.

Face à une inflation persistante et des taux de crédit en hausse, les Français révisent leurs projets immobiliers sans pour autant abandonner leur rêve de propriétaire. Les nouvelles constructions reflètent une population majoritairement jeune et en couple, privilégiant les maisons en diffus. Hexaom a livré plus de cinq mille maisons cette année, malgré l’augmentation significative des coûts des matériaux et du foncier.

Les budgets alloués à la construction de maisons connaissent une hausse notable en raison de l’inflation. Le budget global moyen s’élève désormais à 318 000 € TTC, en augmentation de 10 % par rapport à l’année précédente. Plus précisément, le budget alloué à la maison elle-même atteint 200 000 € TTC, tandis que le terrain représente 118 000 € TTC. Cette augmentation reflète une demande croissante pour des logements plus confortables et mieux adaptés aux attentes post-Covid.

En réponse à ces contraintes budgétaires, les superficies des maisons se modifient. Les constructions de moins de 90 m² représentent désormais 35,5 %, en nette augmentation. Les maisons de 90 à 110 m², autrefois dominantes, diminuent à 32,1 %, tandis que celles dépassant 110 m² connaissent une légère progression. Cette tendance s’explique par la suppression du prêt à taux zéro, poussant les ménages à envisager des habitations plus petites mais modulables.

Le type de lotissement évolue également, avec une diminution des maisons en lotissement traditionnelles à 47 %, au profit des constructions en diffus qui atteignent désormais 53 %. Cette répartition favorise une meilleure adaptation aux contraintes foncières et économiques actuelles. La distinction entre maisons de plain-pied et à étage illustre cette flexibilité, avec respectivement 54 % de plain-pied et 46 % de maisons à étage.

Les acheteurs de maisons individuelles restent principalement des jeunes couples, représentant 75,5 % des acquéreurs. L’âge moyen des acheteurs est de 41,5 ans, avec un quart d’entre eux ayant moins de 30 ans. La part des primo-accédants diminue légèrement, tandis que les investisseurs montrent une légère hausse, attirés par la stabilité offerte par les maisons individuelles face au déficit de logements locatifs.

L’efficacité énergétique est une priorité en 2024. Les nouvelles maisons Hexaom surpassent les exigences de la RE2020 avec une isolation améliorée de 9 %, une consommation énergétique réduite de 34 %, et une empreinte carbone inférieure de 16 % aux seuils réglementaires. La généralisation des pompes à chaleur à 96,3 % des maisons témoigne de cet engagement envers des constructions plus responsables et économes.

En vue de 2025, le retour du prêt à taux zéro (PTZ) est attendu avec impatience pour relancer l’accession à la propriété. Actuellement, 76 % des clients Hexaom ont bénéficié d’un prêt immobilier, avec un montant moyen de 230 000 €. Le retour du PTZ devrait offrir un coup de pouce significatif pour les primo-accédants, facilitant la construction de maisons adaptées aussi bien en zones tendues qu’en zones détendues.

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Comment les Français adaptent-ils leur budget face à l’inflation ?

En 2024, l’inflation persistante et la hausse des taux de crédit ont profondément modifié les stratégies d’accession à la propriété des Français. Face à ces défis économiques, les ménages ajustent leurs projets immobiliers sans renoncer à leur rêve de posséder une maison individuelle. Selon le Groupe Hexaom, leader du secteur de la construction, le budget global moyen pour une maison en 2024 s’établit à 318 000 € TTC, soit une hausse de 10 % par rapport à 2023.

Cette augmentation budgétaire s’explique principalement par la flambée des coûts des matériaux, du foncier et des prestations choisies. Par exemple, le budget dédié à la construction d’une maison a grimpé à 200 000 € TTC, tandis que celui du terrain a augmenté de 15,6 %, atteignant 118 000 € TTC. Loïc Vandromme, Directeur Général de Hexaom, souligne que cette hausse reflète une demande croissante pour des logements plus confortables et mieux adaptés aux attentes post-Covid. Pour répondre à cette demande, Hexaom propose des maisons accessibles dès 50 m² à 100 000 € TTC jusqu’à des résidences sur mesure dépassant 400 000 € TTC.

La flexibilité des budgets permet aux Français de choisir des logements qualitatifs, performants énergétiquement et conformes aux exigences environnementales. Cette adaptation budgétaire témoigne de la résilience des ménages face à un contexte économique incertain, où l’accession à la propriété reste une priorité malgré les contraintes financières.

Pour en savoir plus sur les défis actuels de la construction en France, consultez cet article.

Quelles tendances dans la taille des maisons construites ?

En réponse aux contraintes budgétaires imposées par l’inflation et la hausse des taux de crédit, les Français révisent leurs préférences en matière de superficie des maisons. Cette année, les maisons de moins de 90 m² représentent 35,5 % des nouvelles constructions, soit une augmentation de 13,5 points par rapport à 2023. Cette tendance est largement attribuée à la suppression du prêt à taux zéro (PTZ) en avril 2024, qui a réduit le pouvoir d’achat des ménages, les incitant ainsi à opter pour des résidences plus petites mais évolutives.

À l’inverse, les maisons de 90 à 110 m², autrefois dominantes sur le marché, connaissent une baisse notable, tombant à 32,1 %, soit une diminution de 16,6 points. Ce recul s’explique par une adaptation des familles à des espaces plus compacts, tout en recherchant des possibilités d’extension future. Par ailleurs, les maisons de plus de 110 m² montrent une légère progression, atteignant 32,4 %, témoignage d’une demande persistante pour des espaces généreux chez certains acquéreurs.

Steve Beaudel, directeur commercial et marketing de Hexaom, explique que cette évolution répond à une nécessité de rationalisation des espaces de vie dans un contexte économique contraignant. Les propriétaires recherchent désormais des maisons modulables qui peuvent s’adapter à leurs besoins futurs, tout en maîtrisant les coûts initiaux de construction.

Cette réorientation vers des superficies variées reflète une volonté des Français de concilier confort et maîtrise budgétaire, garantissant ainsi une flexibilité accrue face aux incertitudes économiques. Pour explorer les solutions innovantes dans la construction responsable, visitez cet article sur les bâtiments en terre crue.

Pourquoi un recul des lotissements au profit des maisons en diffus ?

En 2024, le marché de la construction de maisons connaît un important changement de paradigme, avec un recul des lotissements au profit des maisons en diffus. Actuellement, les maisons en lotissement ne représentent plus que 47 % des constructions, contre 53 % pour les maisons en diffus. Cette transition est principalement motivée par la division de parcelles, permettant une utilisation plus flexible et adaptée des terrains disponibles.

Les maisons en diffus offrent une plus grande liberté d’aménagement et une meilleure adaptation aux contraintes foncières et budgétaires, contrairement aux lotissements qui imposent souvent des normes strictes et des coûts additionnels. La répartition entre maisons de plain-pied, représentant 54 % des constructions, et maisons à étage, augmentant à 46 %, illustre également cette tendance vers des projets plus modulables et personnalisés.

Loïc Vandromme de Hexaom note que cette évolution répond à une demande croissante des acquéreurs pour des habitations individualisées, où chaque maison peut être conçue selon les spécificités du terrain et les préférences des propriétaires. Cette approche favorise également une meilleure incorporation des normes environnementales et de l’efficacité énergétique, en offrant plus de flexibilités dans le choix des matériaux et des techniques de construction.

Cette mouvance vers les maisons en diffus s’inscrit également dans une volonté de réduire la densité urbaine et de préserver des espaces verts, contribuant ainsi à une construction plus responsable. Pour comprendre les implications de cette tendance, consultez cet article.

Qui sont les nouveaux acheteurs de maisons individuelles ?

Malgré un marché du crédit plus contraignant en 2024, les jeunes couples continuent de dominer le panorama des acheteurs de maisons individuelles. Avec un taux de 75,5 % des acquéreurs en duo, cette catégorie représente la majorité des investisseurs immobiliers. L’âge moyen des acheteurs se situe autour de 41,5 ans, avec un quart des acquéreurs ayant moins de 30 ans et 45 % se situant dans la tranche des 28 à 42 ans.

La part des primo-accédants a légèrement diminué, tombant à 54,7 %, en raison directe de la suppression du PTZ. Cette baisse s’accompagne d’une légère progression des investisseurs, qui représentent désormais 6 % des acheteurs, séduits par la maison individuelle face au manque de logements disponibles à la location.

Steve Beaudel de Hexaom souligne que les jeunes ménages manifestent une forte volonté d’accession à la propriété, avec 81 % des 18-34 ans souhaitant devenir propriétaires. Cette aspiration est soutenue par des initiatives telles que la cagnotte Hexaom, des prêts bonifiés et des maisons évolutives, conçues pour répondre aux besoins spécifiques des jeunes acheteurs.

Cette dynamique reflète une priorité accordée à la stabilité résidentielle et à l’investissement à long terme, malgré les contraintes financières actuelles. Pour explorer les défis auxquels font face les familles dans le secteur de la construction, consultez cet article.

Comment l’efficacité énergétique influence-t-elle la construction ?

L’###efficacité énergétique### est devenue une priorité majeure dans la construction de maisons individuelles en 2024. Les nouvelles résidences construites par Hexaom surpassent les exigences de la RE2020, affichant des performances énergétiques remarquables. Les améliorations incluent une isolation renforcée de 9 %, une consommation énergétique réduite de 34 % et une empreinte carbone inférieure de 16 % par rapport aux seuils réglementaires.

Une avancée significative est la généralisation de la pompe à chaleur, désormais installée dans 96,3 % des nouvelles maisons. Cette technologie permet non seulement de réduire les coûts énergétiques, mais aussi de minimiser l’impact environnemental des habitations. Loïc Vandromme souligne que ces améliorations sont au cœur de la démarche de Hexaom, visant à offrir des maisons qui consomment moins tout en garantissant un confort optimal pour les habitants.

Cette orientation vers une construction durable répond à une prise de conscience accrue des enjeux environnementaux et à une demande croissante des acquéreurs pour des logements respectueux de l’environnement. Les efforts pour réduire la consommation énergétique et l’empreinte carbone s’inscrivent dans une stratégie globale visant à proposer des logements performants et adaptés aux exigences réglementaires.

Pour découvrir comment la construction écologique gagne du terrain en France, consultez cet article.

Quel impact le marché du crédit a-t-il sur l’accession à la propriété ?

Le marché du crédit immobilier joue un rôle crucial dans l’accession à la propriété des Français. En 2024, malgré des taux de crédit élevés, 76 % des clients de Hexaom ont eu recours à un prêt immobilier pour financer leur achat, avec un montant moyen de 230 000 € sur une durée de 21,5 ans. L’apport moyen s’établit à 56 000 €, en légère augmentation par rapport à 2023.

La suppression du prêt à taux zéro (PTZ) a eu un impact significatif, réduisant son utilisation de 33 % en 2023 à 22,5 % en 2024. Cette suppression a poussé les ménages à revoir leurs stratégies de financement, rendant l’accession à la propriété plus difficile pour les primo-accédants. Toutefois, le retour attendu du PTZ en 2025, avec des quotités pouvant atteindre 30 % du montant total de l’opération, devrait revitaliser le marché et offrir un coup de pouce considérable aux acheteurs, notamment aux jeunes ménages.

Loïc Vandromme de Hexaom exprime son optimisme quant à ce retour, estimant que cela permettra une reprise de l’activité dès 2025. Cette évolution devrait contribuer à une augmentation des constructions de maisons individuelles et à une amélioration de l’accessibilité financière pour les futurs propriétaires.

Pour une analyse approfondie des défis entrepreneuriaux dans le secteur de la construction, visitez cet article.

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